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jeudi 21 juillet 2016

30 Juin 2016, 56 ans après, La RDC est capable de prendre son destin en mains



30 Juin 2016,

56 ans après, La RDC est capable de prendre son destin en mains

vu des Députés congolais au Parlement

30 juin 1960, 30 juin 2016, jour pour jour, 56 ans déjà depuis que la République démocratique du Congo a eu son indépendance. Comme à l'accoutumée une marche militaire et civile a été faite le jeudi 30 juin à Kindu dans la province de Maniema, en présence du Chef de l’État, Joseph KABILA KABANGE.








C’était depuis le 30 juin que, la RDC est devenue un État indépendant et libre. Mais qu’est qu’un pays indépendant. C’est un État qui jouit d'une liberté et d'une autonomie dans son fonctionnement et dans sa manière de gérer et de gouverner. Un État indépendant qui dirait Jean Bodin : « L’État ne reconnaît ainsi aucune autorité qui lui imposerait ses règles en-dehors de lui ou au-dessus de lui». La souveraineté d'un État implique l'exclusivité de ses compétences législatives, exécutives et judiciaires. Son gouvernement n'est subordonné à aucun autre.

John Kerry et Joseph KABILA 
Force est de constater que, 56 ans après notre indépendance et notre accession à la souveraineté, l'Occident tient à tout prix que la RDC soit sous sa dépendance, s’ingérer dans les affaires politiques, socio-économiques, etc. Voulant toujours imposer ses lois à la RDC, donner des injonctions sur injonctions, à l'instar de la Francafrique. 

En marge de cette journée commémorative, nous peuples congolais pensons que, seuls les congolais peuvent prendre leur destin en main et se décider de leur avenir.
Pis, alors que nous essayons de forger et de forcer l’EMERGENCE, d’autres congolais, sinon nos propres frères pour des avantages purement égoïstes, vont jusqu'à vouloir que les États considérés comme grande puissance continuent à nous donner des leçons. 

Vous êtes sans ignorer, pas plus tard que les semaines précédentes, certains politiques congolais se sont réunis en conclave à l'extérieur du pays en vue de réfléchir sur les enjeux majeurs de l'heure, ce qui est une bonne chose. Mais posons-nous la question, si c'est seulement ailleurs que l'avenir du Congo se décide. Mais pourquoi à ailleurs plutôt qu'ici? Les africains disent souvent que : les problèmes de la maison ne se règlent pas chez le voisin". où encore passer ce proverbe qui dit : "les linges sales se lavent en famille"?


Non au néocolonialisme  
Ces «Grandes puissances » sont toujours dernière les Etats africains comme « donneurs des leçons ». Qui dirait qu'un Monsieur de 56 ans est toujours enfant. Ce sont les mêmes idées qu'avaient les colons à l'époque coloniale. Ils considéreraient les noirs comme des enfants dont devrait apprendre tout jusqu'à leurs arracher leurs coutumes, leurs valeurs, leurs religions... 

Aujourd'hui, chaque Etat au monde est libre dans son fonctionnement sur tous les plans. En ce qui concerne l’élaboration de sa constitution, ses lois ; dans l'économie, la défense et sécurité, voire en terme de la démocratie.

Arrêtons-nous d'abord sur la démocratie, cette notion est toujours relative. La démocratie est et a toujours été conçue différemment par les Etats. Nous ne dirons pas que la démocratie aux Etats-Unis est plus meilleure que celle de la France, encore moins que celle de la RDC. Mais pourquoi, en vouloir à la RDC quand elle essaie démocratiquement de fonctionner et organiser ses élections d'une manière transparente et neutre. Référions-nous de la LYBIE, comment ces « donneurs des leçons » l’ont paralysé. Non à la RDC, les congolais sont capables de prendre leur destin en mains.   

56 ans est un demi-siècle, la RDC est capable et en mesure de se prendre en charge, en dehors de tout autre Etat. Puis qu'elle est autonome et indépendant. 

Cher lecteurs, ne laissons pas que cet héritage qui est le fruit d'un dur labeur des patriotes, à l'instar de Lumumba, Bolikango, Kasa-vubu, nous soient ravis aux autres. 

56 ans après, comparativement à d'autres Etats, la RDC a fait un grand pas. Elle est parmi les Etats qui montent en puissance vers l’émergence en Afrique. 



Par Solange Nyenyezi