La Plate-forme ADEAC a pris part : A la Restitution de la 60e Session des femmes tenue à New-York
La cellule Technique
d’accompagnement du Ministère de la femme, famille et enfant a organisée le 20
avril courant dans la salle de conférence d’OSISA une matinée de restitution
sur les travaux de la soixantième session de la Condition des femmes tenue à
New York concernant le problème de genre ainsi que l’évaluation relative à l’égalité
de sexes et surtout l’autonomisation de la femme et son lien avec le
développement durable.
Durant cette matinée de
restitution d’environ deux heures soit de 10 h 30 à 12 h30. Mme FAIDA MWANGILWA, la seule oratrice de la
matinée a fait le compte-rendu d’une manière générale de tout ce qui a été
soulevé au cours de cette soixantième session des femmes au siège de l’ONU.
L’oratrice a démontrée, par
rapport aux autres pays signataires de la résolution 1325 du Conseil des
Nations Unies, que les pays d’Afrique précisément la République Démocratique du
Congo pour ce qui est des avancées en terme de l’égalité des sexes et à
l’autonomisation des femmes restent encore dans une étape embryonnaire. Les
pays comme l’Israël et la Suède se présentent comme les têtes d’affiche dans
l’application 50-50. La Suède est considérée aujourd’hui comme un gouvernement
féministe parce qu’elle encourage les femmes à accéder aux différents postes
décisionnels. a déclaré Mme Faida.
La
Radio des Nations Unies, révèle que Ban Ki-Moon depuis sa prise fonction à la
tête des Nations Unies, il y a 9 ans, a nommé plus de 150 femmes à des postes
de responsabilité au sein de l'Organisation et nommé de nombreuses femmes à la
tête d'un quart des missions de paix.
«Je profite de cette
occasion en tant que Secrétaire général des Nations Unies pour faire un appel
personnel: Je demande l'action de tous les dirigeants des pays où il n’y a
aucune femme au parlement ou au cabinet afin d’arrêter cette injustice. Il y a
encore des pays dans le monde où pas une seule femme est représentée au sein du
parlement et des pays sans femmes dans le cabinet», a déclaré Ban Ki-moon dans son allocution d'ouverture à
la 60e session de la Commission de la condition de la femme (CSW) le
14 mars 2016.
A
l’ouverture de ces travaux de la 60ème session de la Commission sur la
condition de la femme, le secrétaire général de l’ONU, Mr. BAN KI-MOON a rendu
hommage aux femmes « héroïnes » du monde entier, qui luttent pour la
justice des séropositives. Il a également salué le courage des jeunes filles
qui se rendent à l’école là où les écoliers sont menacés.
« Face à de graves menaces et attaques,
des femmes défenseures des droits de l'homme défendent la liberté, et des
femmes journalistes se prononcent pour la vérité ». a ajouté Ban Ki-Moon.
A l’issue de ces travaux,
plusieurs recommandations ont été soumises par les hommes et des femmes
experts aux questions relatives à la femme. Notamment la question sur la banque
des données, qui permettront d’évaluer chaque année les avancées de différents
pays concernant la parité ; Le problème sur le monitoring ; Les
gouvernements de pays membres de l’ONU devront absolument prendre des
engagements nationaux pour combler les inégalités entre les sexes en vue de
trouver des mesures allant des lois et des politiques jusqu’à des plans
d’actions et des investissements appropriés au niveau national.
En ce qui concerne la RDC, plusieurs soumissionnaires ont répondus
favorablement à l’appel d’offres lancé par les femmes congolaises, a signalé
Mme Faida.
Pour résoudre ces problèmes
cruciaux, notre plate-forme ADEAC en synergie avec d’autres représentants de la
société civile ont
soulevés plusieurs préoccupations au cours de cette matinée de restitution, allant
dans le but de contribuer et d’apporter un tonus à la résolution de ces
problèmes.
Parmi ces contributions, nous
avons le problème lié au manque d’informations, car dit-on informer c’est
former. Car, si les femmes ne sont pas informées en ce qui leurs concernent,
elles ne pourront à aucun cas revendiquer leurs droits ; le problème lié à
la religion et aux coutumes. Nous sommes sans ignorer que certaine religion
interdise aux femmes de s’exprimer et de travailler, pour les coutumes n’en parlons
même pas. Elles autorisent le mariage précoce et à l’assujettissement de la
femme dans la société. Un autre problème est que la majeure partie des femmes
ne sont pas associées à des rencontres féminines organisées à leur intention.
Enfin, les participants recommandent aux ONG de faire plus d’efforts de quitter
les bureaux pour sensibiliser les femmes sur les questions de l’heure et d’organisation
des ateliers de formation à l’intérêt des femmes. Comme le soutient Mme Faida,
notre société a plus des pédagogues. Pas ceux qui les sont de manière théorique
mais plus de manière pratique.
Hormis,
les contributions données par les participants, Mr. Jéremie AGALIA SINDANI,
président de l’ONG ELAEIS a partagé avec
l’auditoire sur l’approche « Man to man » qui vise l’implication des
hommes dans la lutte contre la discrimination et les violences faites à la
femme. Cette approche s’inscrit aussi dans la campagne signé Ban
Kin-Moon « il pour elle » qui engage
les hommes à œuvrer pour l'égalité.
Et l’approche
« Child to child » qui vise la sensibilisation des enfants dès le bas
âge à s’imprégner des réalités de a société surtout celles de droit de l’homme,
violence faite à la femme, les discriminations sociales, etc.
A la fin de cette matinée,
autour d’un diner, les participants se sont échangés les expériences chacun par
rapport à son domaine d’expertise.
Par Solange
Nyenyezi.M.Amisi
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