Quelles leçons d'histoire; 20 ans après la prise de pouvoir de l'afdl?

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17 mai 1997, les troupes de l’AFDL signent leur entrée triomphale dans la capitale zaïroise Kinshasa. La date entre dans l histoire. car non seulement elle marque la fin du régime dictatorial mobutiste mais aussi et surtout annonce le début de la troisième république scellée définitivement par la prestation de serment, le 25 mai de la même année, de Laurent désire Kabila, président de l'Afdl, comme président de la république démocratique du Congo. 

Les ex zaïrois qui avaient accueilli à bras ouvert cette révolution rêvent déjà de lendemains qui chantent surtout en matière démocratique. 20 ans après, ce rêve s'est-il réalisé ou transformé en cauchemars?

Disons qu' en 20 ans, la Rdc a pu organisé deux élections présidentielles et législatives(2006 et 2011), une fois les  élections provinciales(2006) et à trois reprises les élections indirectes de gouverneurs de provinces.

Cependant,  la plupart de ces élections "présidentielles notamment"ont été émaillées d'incidents et contestations ayant  conduit à la mort de nombreux citoyens et à de multiples crises politiques. Et pire encore, les dernières élections présidentielles comprises qui devraient boucler l'année 2016, selon la constitution en vigueur au Congo Kinshasa,ont été renvoyées à la fin de l année 2017.

Au vu de ce tableau pas très reluisant, il est évident que la rdc n'a pas encore tous ces deux pieds sur la planète démocratie mais une chose est certaine les bases nécessaires pour y parvenir se consolident davantage chaque jour qui passe.

http://www.rfi.fr/afrique/20160116-rdc-15-ans-mort-laurent-desire-kabila

Et en fin, que retenir finalement de la révolution du 17 mai mieux de la vision de Mzee ? 

2,3 voire 4 choses que voici:

1. la création du service national afin de lutter contre le chômage des jeunes ;
2. les réserves stratégiques nationales pour lutter contre la pénurie et la spéculation au pays ;
3. la création du franc congolais qui avait de la valeur à ses débuts ;
4.les comités du pouvoir populaire « CPP » pour favoriser la démocratie à la base et la grande philosophie de se prendre en charge pour développer le pays et lutter contre le néocolonialisme.