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samedi 8 octobre 2016

RDC : Dialogue inclusif se porte mal



Ça fait plus d’un mois, le train du Dialogue inclusif n’est pas encore à la gare. Certains observateurs pensent déjà à un déraillement. Les classes politiques congolaises sont à couteaux tirés, la majorité, l’opposition mais également la société civile ne parlent pas le même langage. Bien que le dialogue convoqué soit dirigé par un facilitateur mandaté de l’U.A, Edem KODJO. Alors que les parties prenantes de la cité de l’U.A mettent déjà un point aux dernières résolutions, dans l’entrain temps, le Gouvernement congolais continu à subir les pressions de l’occident et les hommes de Limete présentent au contraire leur "Régime spécial" à l'issu de leur conclave.  
Face à cette impasse, nous mettons dos à dos, les différentes classes politiques congolaises. D’une part, le Gouvernement congolais qui n’a pas pu convoquer les scrutins électoraux au délai et dans le respect constitutionnel. Mais aussi la non inclusivité du dialogue dit inclusif, puisque une grande partie de l’Opposition n’y participe pas. Ce qui fait à ce qu’elle boycotte ce forum. Faute d’avoir trouvé une piste d’attente entre eux.

D’autre part, le Rassemblement de l’opposition congolaise ayant à sa tête, Mr. Etienne Tshisekedi rejette tout en bloc, toutes les résolutions prises à la cité de l’U.A, en faisant toujours recours aux résolutions 2277, au lieu de rejoindre le groupe et d’analyser les faits pour fins d’aboutir aux élections apaisés et transparentes. Une absence que nous 
continuons à déplorer. Pis, Ils ont toujours les discours de belligérance. A voir de prêt, le message adressé par le Rassemblement de l’opposition lors de leur conclave, prouve à suffisance qu’ils veulent nous ramener en 2001 dans le gouvernement de 1+4 proposant un régime spécial contre la constitution. N’est-ce pas que l’opposition nous distrait ?

Mais la franche de l’opposition qui y participe, rassure la population du strict respect de la constitution et d’un consensus pouvant réunir les deux camps et conduire à l’organisation des élections. 

La CENI quant à elle, techniquement parlant, prévoit 504 jours pour l’organisation du scrutin électoral présidentiel concomitamment avec le législatif, local, etc. à dater du 31 juillet 2016.

Pour sa part, la CENCO exige avant de réintégrer le dialogue que certaines conditions soient prises en compte, notamment : fixation de la date du scrutin électoral, signaler la fin du mandat du Président Kabila, etc.

En analysant tous ces points de vus, nous suggérons au Facilitateur Edem Kodjo et à la toute la classe politique de se mettre autour d’une table afin de trouver un compromis acceptable par tous. Pour ne pas donner la possibilité aux donneurs de leçon la chance de se mêler aux problèmes de congolais. Chose  que nous condamnons avec la derrière énergie. De voir les étrangers continuent toujours à nous donner des injonctions. Chose qu'ils n'ont pas pu faire avec le Rwanda, Togo, Zimbabwe et récemment avec la République du Congo (Brazza).    

En attendant les derniers retombées du dialogue, pour ne pas avoir un vide institutionnel, les principes juridiques exigent que le président en fonction (Joseph Kabila) fasse la continuité jusqu’à l’installation effective d’un nouveau président élu.

Par Solange Nyenyezi M.Amisi 


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