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samedi 26 septembre 2015

LE COMBAT POUR UN HABITAT FAMILIAL DECENT


Au quartier Mungulu Diaka dans la commune de Mont-ngafula

Dans le cadre de notre planning de pré campagne, nous avons été visiter les habitants du quartier Munguludiaka,  l’un de quartier situé dans le versant entouré des érosions et tant d’autres problèmes. Notre objectif était  la prise des contacts, création des cellules, et identification des problèmes majeurs de ce quartier.

De cet entretien, nous avons été interpelés par deux problèmes majeurs, l’accessibilité à l’eau potable, et l’habitat. Au cours de notre marche vers ce quartier, nous avons rencontré les enfants entrain de s’amuser, après avoir passé la nuit à la belle étoile ; les parents complètement dépassés par le sort qui était désormais le leur à cause l’érosion qui a emporté les maisons.
Cette famille n’est malheureusement pas la seule à passer leur vie à la rue, à la belle etoile. Après avoir écouté d’autre problème similaire  de logement dans ce quartier en pleine ville de Kinshasa ; les questions se soulèvent en nous :                                      1.Quel avenir  pourraient avoir les enfants qui grandissent dans ces conditions ?
Prise des contacts avec les leaders d' opinions du quartier Mungulu-diaka
    2.     Peut-on vraiment compter sur les enfants qui font l’expérience de l’agressivité des intempéries, de l’absence radicale d’intimité et de toutes sortes d’adversité liées à leur vie dans la rue ?
     3.     Quelle dignité pourrait avoir un homme comme père de famille s’il ne peut même pas loger sa femme et ses enfants ni même recevoir ses visiteurs ?
   4.     Quelle autorité pourrait-il exercer sur ses enfants s’il est dans l’incapacité de leur donner un espace convenable de ses enfants s’il est dans l’incapacité de leurs donner un espace convenable de sommeil et de préserver leur intimité tandis que la mort dans l’âme – il est  bien obligé de les laisser passer le temps dehors et au milieu d’un environnement qu’il ne peut ni conditionner ni contrôler ?
    5.     De quelle dignité son épouse pourrait- elle se prévaloir si elle n’a pas le moindre logis où elle puisse assurer toutes les nécessités de sa famille : cuisiner, laver ses enfants, les nourrir, les accueillir à la sortie de l’école et leur transmettre  les valeurs  humaines ?
     6.     Quel avenir les enfants  nés dans de telles conditions dépourvues de toute intimité pourraient – ils espérer ?

Mme Solange s'adressant aux leaders de ce quartier
  Ces questions nous ont d’avantage aidé à percevoir la relation entre la famille et la  maison qu’elle occupe

Commune de mont-Ngafula une de 24 communes de Kinshasa en RDC.  Plus précisément dans le quartier Munguludiaka.

La société s’élabore et se structure à partir et autour de la famille dont elle est le noyau. Dans le contexte d’une croissance urbaine non maitrisée et d’une situation économique précaire, de nombreuses familles ne peuvent accéder à un logement décent, les privant ainsi du bien-être familial. Pour éviter la désagrégation de la famille, la création d’un mouvement social en faveur d’un habitat familial décent devient une nécessité urgente. 



L'ACCOMPAGNEMENT DES CANDIDATES DE LA VILLE DE KINSHASA AUX PROCHAINES ELECTIONS, UNE NECESSITE POUR AMELIORER LE SCORE

Les deux intervenantes et la représentante de la CENI, et de AFP 
Nous femmes candidates de l’Alliance des Forces Démocratique du Congo, avons été invitées,  jeudi le 17 septembre dernier, dans la salle de  l'hôtel Béatrice, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa à prendre part a  un atelier  de formation sur la «campagne d’accompagnement des candidates de la ville de Kinshasa aux prochaines élections » organisé par la CENI en collaboration avec l’ONG « Africa Femmes Performantes ». Près de 350 femmes ont été présente  à cet  atelier de formation.
A cet effet, Le questeur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Mme Chantal NGOYI TSHITE WETSHI a expliqué l’importance de cet atelier qui vise à améliorer le score des femmes aux prochaines échéances électorales, soulignant qu’elles devraient apprendre à convaincre l’électorat par différentes stratégies

La formation a débuté de 8h00 et a pris fin  16h00 ;  deux interventions se sont succèdes avant d’enregistrer des mots de circonstance l’avant midi, quand à l’après midi elle a été caractériser par un jeux de rôle sur la prise de parole en public ; et la remise de brevet de participation femmes candidates.

Mme Solange dans foule parmi les autres candidates 
La session de la formation avait commencé par une présentation des intervenants suivi par le mot du Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI/Kinshasa, Mme Anne Marie MUKWAYANZO ; puis le mot de la présidente de l’ONG Africa femmes performantes, Mme Patricia SECKE, le mot de la Ministre provinciale du Genre, Mme Thérèse OLENGA, et en fin le mot d’ouverture du  Questeur de la CENI, Mme Chantal NGOYI TSHITE WETSHI.

La première intervention sur l’expérience des Sœur religieuse dans le leadership féminin, cas du Maniema et du Katanga.
La deuxième intervention  a été sanctionnée par une  Marocaine, consultante en communication et  formatrice en planification stratégique et gestion de campagne électorale.

L’essentiel de son message tournait au tour des points ci-dessous : Les Quatre ressources pour la campagne ; La recherche de stratégies ; Les profils de recherche ; Comment identifier  des cibles ; Comment évaluer la contrainte ; La constitution d’une équipe de la campagne ; Le conseil juridique ; Budget de la campagne ; Critère d’efficacité ; Comment communiquer en deux minutes ; La communication de porte en porte ; Le conseil pour les séances photos.

En effet cette formation, nous  a réveillées  face aux enjeux électoraux de l’heure. Ce renforcement de capacité  nous a permis de recueillir des stratégies de la communication politique et nous avons pris désormais conscience aux défis qui se dressent devant nous  dans notre vision d’améliorer notre score électoral dans l’avenir.
L'Alliance des Forces Démocratiques du Congo en sigle (AFDC) qui a aligné au total 92 femmes  dans toutes les provinces, compte parmi les meilleurs partis avoir aligné les plus des femmes. Les femmes candidates des différentes circonscriptions de la ville province de Kinshasa étaient toutes présentes et on saisie cette occasion a bras le corps en ramenant au parti leurs brevets de participation.

Les femmes candidates de l'AFDC et alliées en photo de famille après la formation avec leurs brevets



UNE COOPERATIVE DES FEMMES PAR LES FEMMES, UNE CONTRIBUTION A L'EMERGENCE DE LA RDC

Coopec  IFAD en RDC
 Le samedi 19 septembre dans la salle du collège BOBOTO, nous avons assistés à une rencontre des  femmes performantes dans le cadre  de la création d’une Coopérative d’épargne de crédit et d’investissement des femmes d’Afrique et de la diaspora (La Coopec IFAD).

Mme Patricia SECKE  la présidente de l’ONG Africa femmes performantes est à la tête de cet association qui regroupent toute femme performante d’Afrique et de la diaspora . Il a été question d’une remise a niveau des quelques femmes sélectionnées pour piloter ce projet par certaines éclaircissements du formateur Jean BIMINGO expert gabonais directeur du centre d’appui conseil, assisté par pierre MBAMBI MAZEMBO directeur président de AFAD (Antenne de Formation a Distance). 
A cet effet, voici quelques informations à retenir:
La Coopec IFAD s’organise au tour de ces  7 Filières qui sont: le commerce général, la prestation des services, l’agriculture, la conservation et la transformation l’élevage et pèche la confection et la couture. Et d’autres filières génératrices des revenus la particularité est qu’elle se  focalise sur ces 7 filières qui doivent s’organiser  en coopérative et se transformer en personnes morale et ainsi en elle-même être des garanties tangibles et crédible. Dans se cas une adhésion nous a été proposée de cette manière.

Solange M. NYENYEZI , Patricia SECKE et Immaculée CIBALONZA 
La Coopec est composée de : de l’assemblée des délégués, (AG) structure de base, elle est l’organe suprême ; Conseil d’administration (CA) qui comprendra 9 membres ; le conseil de surveillance (CS)  qui est un organe de contrôle du pouvoir, œil de l’assemblée des délégués, ses animateurs doivent être des personnes  compétentes, Comité de crédi (CC) un organe rotatif ; comité d’éducation qui informe et éduque les membres et les personnel Chaque  antenne doit regorger au minimum 6 personnes et son fonctionnement sera contenu d’un cahier de charge.
Ladite session a décortiqué les conditions d’adhésion pour toutes femmes performantes désireuses de devenir  sociétaire  de la coopec, sont contenu dans le tableau ci-dessous :

Libelles
Montant
Observation
        1
Adhésion à l’AFP
50-1000 USD

        2
Frais d’adhésion à la Coopec IFAD
200 USD

      3
Au moins un part social
100 USD

      4
Fond de la solidarité
20 USD

      5
Minimum mensuel d’épargne
50 UDS

Total
420


Les activités ci-après ont été identifiées comme devant faire partir des matières de la prochaine session : le développement d’un plan d’affaire, le règlement intérieur, le programme de lancement, l’élaboration du cahier de charge du gérant, le recrutement du personnel minimum et  la formation des métiers, plaidoyer et lobbying sur la mobilisation des ressources, le recrutement des nouveaux bons membres, l’organisation d’une formation sur la gestion des finances.
Nous avons compris que l’ébauche du statut avait été conçue et discuté  lors de la session précédente a notre arrivée, et que l’agreement du statut à la banque centrale était en cours, fort de cela, nous pensons que c’est une très belle initiative au congo ; celle-ci nous interpelle encore sachant que la femme congolaise dans ses multiples bras occupe 70 pourcent de l’économie Congolaise. Initiative à dupliquer dans toutes les provinces, communes. l’emergence du Congo à l’horizon 2030 en dépend.

LES FEMMES DE MONT-NGAFULA RECLAMENT L'ACCES AUX RESSOURCES FINANCIERES

Elles, ce sont ces femmes habitant la commune de Mont-Ngafula, une de 24 communes de Kinshasa en RDC.  La plus part d’entre elles exercent le petit commerce : elles vendent des épices, la braise , les légumes etc.…

Elles proviennent de ce trois quartiers (Matadi Kibala, Matadi Mayo, cité Pumbu et Camp Cedim) lesquels  environnent  le marché de matadi kibala.
l
Les femmes exerçant les petits commerce en entretien avec Mme Solange
Nous avons rencontré un échantillon de  105 femmes  dans le cadre de notre planning de pré campagne aux élections provinciales. L’objet de notre rencontre était la prise de contact et constitution des cellules. De ce riche briefing ; elles nous ont révélé autant  des difficultés qu’elles ont pour accéder aux ressources et à la gamme d’option de financement bancaire existantes et les conditions de leur obtention dans notre pays. Les larmes aux yeux, inquiète de la situation de ces  femmes qui exercent les petits commerces informels représentant plus  80 % de l’économie  congolaise, révoltée par la précarité de la vie qu’elles mènent dans leurs familles respectives. Elles se sont inscrites librement pour la formation de cellule de base et nous ont recommandé de porter haut leur voix.

Jeux de question réponse sur l'accès aux financement
Aussi, avons-nous résolu de créer une plate-forme et une banque coopérative initiées  par la femme pour la société  qui pourra prendre en charge les droits économiques des femmes.

Rendez-vous au prochain article pour les détails de la plate-forme

mercredi 9 septembre 2015

RÉTABLIR UNE RÉINSERTION PROFESSIONNELLE , CULTURELLE ET FINANCIÈRE AUX JEUNES FILLES EST MA PASSION



toutes la promotion 22014-2015 en liesse à la remise des brevets
Elles ont entre 14 – 25 ans : une majorité de filles, mais aussi quelques garçons, ils apprennent à se construire un avenir grâce aux  formations proposées par Solidarity Action for Children and Distress en sigle SACD.  Nous avons été invité en tant qu’ une ancienne Directrice du centre d’ébergement SACD pour primer les lauréats en cette fin de session 2014-2015. 
la lauréate reçoit son brevet
Chaque session prend deux ans, une année théorique et une année pratique.   Notre plate forme a saisie cette oportunité pour primer les lauréates en coupe-couture en offrant, deux machines neuves;quant aux lauréates en esthétique et  coiffure, nous poursuivons la recherche des financements pour les aider à ouvrir un salon de coiffure. 
Ainsi favoriser la réinsertion des jeunes filles des quartiers ruraux de la commune de  Mont-ngafula reste un défi pour notre plate-forme  qui vise l’autonomisation communautaire. Pour nous, partager  une  passion avec une jeune fille c’est l’aider à accomplir son rêve.



les lauréates en option Esthetique coifure, Aout 2015Ajouter une légende
Ces 150 filles, issue des quartiers,  Boma, Matadimayo ; Kingatoko et sans fil et pour la plus part en rupture familiale sont désormais larguées dans la liste des chômeurs. Elles nous ont abordés à la fin pour notre implication  pour l’obtention d’un emploi chez  l’Etat ou chez les privés.