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samedi 30 avril 2016

Le 24 Avril 2016, Grande messe de la démocratie : L’AFDC l'a commémoré...

Le 24 Avril 2016, Grande messe de la démocratie : L’AFDC l'a commémoré...
Maréchal MOBUTU en plein discours du 24 avril 1990

La République Démocratique du Congo connait une succession des dates événementielles  qui ont marqué son histoire et qui lui ont permis de mieux préparer son avenir radieux sur le plan national qu’international. L’une des dates la plus marquante est celle du 24 avril 1990. Journée à laquelle la démocratie a été consacrée après une longue période dictatoriale avec le Marechal MOBUTU. On s'est souviendra de cette phrase légendaire :"Comprenez mon émotion". pleure.

L'A.M  prononçant son discours
En se référant au 24 Avril 1990, date à laquelle le feu président Joseph MOBUTU SESESEKO KUKUNGUEDU WAZABANGA avait déclaré tout haut, le début de la démocratie en donnant accès au multipartisme et à la liberté d’expression. Notre parti, l’Alliance des Forces  Démocratiques du Congo, AFDC en sigle,deuxième force de la majorité présidentielle de la RDC a commémoré cette journée historique à l’Espace MAFARLAND à Gombe, Ville de Kinshasa. Nous avons notés, la présence de plusieurs militants et militantes à cette grande messe démocratique. 

Autorité Morale
Son excellence BAHATI LUKWEBO
D’entré de jeu, la cérémonie a débutée par une prière par le camarade Pasteur DISASHI. Après s'en était suivi de l'hymne national. Le programme a été présenté par le fédéral du Mont-Amba, camarade PUKUTA. Prenant la parole, l’Autorité morale, Son excellence Ministre de l’économie nationale, Modeste BAHATI LUKWEBO a fait observer une minute de silence en mémoire du cher camarade Jules SHUNGU dit Papa WEMBA. Cet artiste musicien fût l’un de cadre de l’ACO, parti allié au groupe parlementaire de l’AFDC. 

mercredi 27 avril 2016

L'ONU compte sur les femmes pour lutter contre le réchauffement climatique



COP 21 New-York: Joseph KABILA signe l’accord de Paris
*L'ONU compte sur les femmes pour lutter contre le réchauffement climatique 

Chose promise, chose faite, Joseph KABILA vient de signer le 21 avril à New-York au siège des Nations unies au nom de la RDC, l’Accord de Paris adopté en décembre dernier sur la lutte contre le réchauffement climatique. Pour le Président Joseph KABILA, la République démocratique du Congo ,deuxième foret tropicale de la planète après l’Amazonie, s’engage dans cet accort  à sauver l’humanité par la réduction de gaz à effets de serre.        Dans son allocution, le chef de l’Etat congolais, a rappelé à ses paires du monde entier, de la place aussi importante qu’occupe la RDC et sa contribution majeure à la réduction des gaz à effets de serre en deçà de 2 C° d’ici 2030. Il a souligné, je cite: « la République Démocratique du Congo entend démontrer sa volonté de soutenir l’effort mondial nécessaire pour maintenir le niveau de la hausse de température globale en dessous de 1,5 degré Celsius d’ici la fin du siècle, et garantir ainsi une vie meilleure aux générations futures. »



Grâce à ses énormes potentiels ressources : un potentiel hydroélectrique de 100.000 watts, un massif forestier classé deuxième au rang mondial après celui d’Amazonie, plus 50 % d’eau douce, etc. La RDC est véritablement cheville ouvrière pour la contribution à une grande partie de la réduction des émissions de gaz à effets de serre.
Le président KABILA a aussi soulevé le problème de la transformation technologique et celui du financement que doit recevoir les pays du sud pour leur permettre de restaurer leurs écosystèmes et réhabiliter des millions d’hectares de terre en Afrique. Ceux-ci permettraient d’offrir des ressources agricoles au 1,5 milliard d’habitants. Ce qui démontre que, la signature de cet accord devrait etre gagnant-gagnant, puisque les pays considérés comme les plus grands pollueurs du monde devront financer les pays du sud particulièrement ceux d’Afrique pour une bonne gestion des ressources naturelles. 
 En outre la présidente de la COP21, Ségolène Royal Lors de son passage à Kinshasa a  encouragé la RDC pour son engagement de réduire les émissions de gaz à effets de serre. avait elle affirmé

 "Sans les femmes, il est impossible de réaliser l'objectif des 1,5 degrés".
ces dernières sont également les principales actrices dans la contribution de réduction des émissions de gaz à effets de serre, la présidente de la COP21 a renchéri au cours d’un forum organisé le mercredi 20 avril au siège des Nations Unies que «      l’agriculteur en Afrique est d’abord une agricultrice » qui « produit 80% de l’alimentation mais ne possède que 10% des terres ».
 A ce a présentée six actions pour promouvoir le rôle des femmes dans la lutte contre les changements climatiques, en particulier en Afrique et en Asie :

RDC : Les femmes plaident pour une représentation au comité préparatoire du dialogue

RDC : Les femmes plaident pour une représentation au comité préparatoire du dialogue 
Edem Kojo en consultation avec les femmes au bureau de l'UA en RDC
L’actualité politique en République démocratique du Congo reste dominée ces derniers temps par le dialogue. En effet, lors d’une conférence de presse tenue le 11 avril 2016, le facilitateur délégué par l’U.A, Edem Kodjo avait annoncé la mise en place d’un comité préparatoire dudit dialogue.
Les femmes politiques de la RDC avec Edem Kojo
Cette annonce semble être mal perçue par la classe politique congolaise, surtout en ce qui concerne le quota des sièges. Ce comité comptera 30 membres dont 12 de la majorité, 12 de l’opposition et 6 de la société civile. 
Les femmes politiques de la RDC avec Mme Cathérine Samba
Malgré cette divergence d’opinion au sein de la classe politique, les femmes congolaises que nous sommes, invitons les partie prenante à tenir compte, dans leurs quotas respectifs,de la représentation équitable homme-femme  dans ce comité préparatoire. Ceci permettra aux femmes d’exprimer leurs opinions et de s'impliquer dans les orientations utiles au devenir de notre nation.

samedi 16 avril 2016

DIALOGUE ET ELECTION EN RDC




DIALOGUE ET ELECTION EN RDC





Depuis l’année passée, précisément le 30 novembre 2015, il a semblé bon, devant le grippage de la machine électorale, au Président de la République Démocratique du Congo, Joseph KABILA, de convoquer, après concertation des forces vives de  la nation, un dialogue national en vue de réfléchir sur le processus électoral sans en préciser la date. Le dialogue étant  l’une des vertus de compromis dans une société,  devrait être permanente et circonstanciel si besoin. L’élection quant à elle, est l’un des piliers de la démocratie car dans ce mode de gouvernance, accéder au pouvoir exige un mandat du peuple. 


A cet effet, les congolais dans sa grande majorité, ont fait le choix de la démocratie, un système de gouvernance qui a ses exigences parmi lesquelles: l’organisation régulière des élections.
Lorsque le processus électoral est en danger, c’est la démocratie qui est en péril.
Ainsi, quant à l’ordonnance du Président de la République, le dialogue devra porter, essentiellement sur l’organisation d’un processus électoral apaisé, complet, inclusif et crédible conforme aux standards internationaux. Cette ordonnance a soulevé un tollé dans plusieurs quartiers généraux des partis et regroupements politiques; d’où les camps «pro-dialogue» et « anti-dialogue ».

Qu’à cela ne tienne, la grande question que nous devons nous poser est de savoir si le dialogue est une condition sine qua none de l’organisation des élections tel qu’exprimé dans l’ordonnance présidentielle.

A notre humble avis, la problématique se situe à deux niveaux à savoir : politique et technique.
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    Sur le plan politique, les institutions de la République, compte tenu des contraintes des guerres à répétition à l’Est du pays, se trouve dans l’impossibilité d’organiser les différentes échéances électorales prévues. Aussi présentement, comme nous avançons vers la fin du mandat constitutionnel du chef de l’Etat, ces institutions cherchent-elles des voies et moyens capables de garantir les prochains processus électoraux, crédibles et apaisés pour ne pas tomber dans un désordre inattendu pouvant nous ramener à un cycle de violences, de pillages et des guerres. Devant ces équations, la Communauté internationale, à travers l’accord cadre d’Addis-Abeba de 2013 ainsi que les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, avait préconisé un dialogue entre les parties prenantes pour la recherche d’un consensus  autour du processus électoral. Ici encore, les politiciens congolais ont tergiversé. Ce manque de volonté politique nous amène à l’état actuel des choses où un compromis politique est inévitable.

En politique, l’éthique constitue une force importante qui garantit les chances de succès en démocratie. Cette éthique impose à chacun des acteurs politiques d’intérioriser et de vivre en actes les exigences morales et humaines d’un citoyen engagé à défendre les valeurs démocratiques. Car, sans éthique politique, le politicien est faible et inefficace d’où son impréparation à l’apprentissage des techniques et méthodes de conquêtes et d’exercice du pouvoir.
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         Sur le plan technique, organiser onze scrutins dans une année est impossible. La commission électorale indépendante (CENI) soulève une kyrielle de contraintes impératives relatives à l’organisation des élections pour cette année. La CENI est devenue spectateur de la querelle des politiciens.

Devant cette impasse, le consensus recherché semble difficile à obtenir dès lors que l’opposition, hormis l’UDPS et ses alliés, refuse de se mettre au tour d’une table avec la majorité. Chaque camp tient l'autre responsable des contraintes actuelles de la non organisation des élections selon le calendrier global publié par la CENI. Il est donc temps de choisir le meilleur scenario pour sauver la démocratie en péril et sauvegarder les acquis de la stabilité économique de la RD Congo. En effet, dans cette perspective, le peuple est une équation à plusieurs inconnus car imprévisible sera sa réaction, le cas du Burkina Faso faisant légion.

Au vu de ce qui précède, nous, femmes  combattantes éprise de paix durable dans notre cher et beau pays, avons rencontré en sa personne, l’envoyé spécial de l’Union africaine commis à la facilitation du Dialogue M. Edem KODJO. Nous lui avons apporté quelques résolutions utiles notamment: la sécurisation des élections pour tous, la garantie de la transparence électorale, l’évaluation du processus électoral, le statut du candidat perdant aux élections présidentielles, les modalités de vote en faveur des femmes, le vote des congolais de l’étranger, l’adoption d’un calendrier électoral consensuel. En outre, nous avons exigé la prise en compte de la composante femme au Dialogue national (de la commission préparatoire aux travaux proprement dits) comme lors des récentes consultations initiées par le Chef de l’Etat et aux Concertations nationales. Enfin nous avons décidé de porter haut et fort un message de paix et de concorde national à toutes les parties prenantes à l’organisation des élections démocratiques dans notre pays.   

Par Solange Nyenyezi M. AMISI