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vendredi 18 novembre 2016

COP 22 : La contribution de la femme à l'objecif 2°C est au coeur des débats



au cours d'un atelier avec les experts en genre

La série de conférences continue ici dans la zone verte au quartier de Bab Ighli dans la ville de Marrakech. les discussions entre les pays et les associations se poursuivent en vue d’atterrir à un compromis commun et au profit de tous également pour une mise en œuvre de l'accord de Paris. c'est à dire limiter l'émission de gaz à effet de serre en deçà de 2° C.  Nombre des participants à ces assises font preuves, jusque-là de ce qu'ils peuvent apporter pour sauver notre planète. plus ceux d'Afrique, qui sont les premiers victimes du réchauffement climatique. Durant ce forum climatique, plusieurs enjeux sont au centre des pourparlers notamment : la construction des villes écologiques, l'adaptation et la résilience des pays du sud, l'eau, l’énergie renouvelable, etc. sans oublié le genre.


Lors de notre passage dans la pavillon de la Francophonie, les intervenants ont mis plus l'accent sur : 

les villes et territoires: il faut réexaminer les enjeux des villes au 21 e siècle et l’exploration des nouvelles options offertes par les Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) pour favoriser leur développement durable notamment dans les pays du sud, pour des villes prospères, équitables, résiliences et durables.
 

L’importance des défis à venir pour les Villes est telle que de nombreux analystes considèrent qu’elles détiennent les clés des plus grands défis planétaires, que le XXIème siècle «sera celui de La Ville ou ne sera pas» et que leur futur conditionnera le futur même de notre civilisation.




- Genre :  ça pourrait paraitre trop exagérant de parler du genre lors de la COP 22. Mais une chose est sure, les femmes sont les plus exposés et les victimes du changement climatique. Les femmes auront un rôle essentiel dans la mise en œuvre du nouveau paradigme de développement bas carbone. Ce sont aussi elles qui affrontent le plus directement notamment dans les pays les plus vulnérables les conséquences du réchauffement climatique.


"Les femmes sont donc particulièrement touchées par les impacts du changement climatique alors qu’elles consomment en moyenne moins d’énergie", (carefrance.org).

Pour CARE, une action climatique pertinente doit s’attaquer aux inégalités de genre et contribuer à la promotion, au respect et à la jouissance des droits humains.

Eco matériaux à base des agro-ressources et de déchets industriels dans le cadre du développement durable, Développer les matériaux de construction écologiques, Élaborer de nouveaux matériaux à béton écologique à impact  environnemental limité, Valoriser des sous produits industriels ménagers pour développer de nouveau éco-matériaux de construction.

Economie : La nouvelle politique énergétique est de développer une stratégie qui encourage la production locale et l’accroissement de la part des énergies renouvelables dans son mix énergétiques, Projet réduction du cout de la facture énergétique des établissements universitaires, Développer d’un savoir faire marocain dans le domaine des énergies renouvelables Environnemental : protection du climat et de la santé publique en réduisant l’émission de gaz à effet de serre, sensibilisation des intervenants dans milieu universitaire 

- l'Agriculture : doit être adapté aux impacts du réchauffement climatique :Montrer la place essentielle de l’agriculture dans les plans d’action des pays contre le réchauffement, particulièrement en soutenant les pratiques et technologies agricoles, le partage des connaissances, les partenariats public-privé et la coopération Sud-Sud pour le développement agricole et l’accès au financement climatique. Aider à créer les structures institutionnelles dans les pays qui vont faire le lien entre l’enjeu climatique et les acteurs de terrain.

Eau : l'eau est aujourd'hui la ressource la plus affectée par le réchauffement de la planète tant pour ce qui est de l'adaptation que de l'atténuation. De nouvelles propositions pourront également être soumises a la CCNUCC impliquant des engagements politiques forts à court et moyen terme ainsi que l’instauration des mécanismes financiers.

Océan :L’océan est le principal régulateur du climat mondial. Mais l’océan est aujourd’hui menacé et son rôle de régulateur du climat sérieusement perturbé. L’Océan constitue à la fois un risque majeur et une solution majeurs pour le climat. La COP 22 devra à son tour traduire cette mobilisation en action avec pour objectif de conserver les ressources marines pour les générations à venir.

- Énergie : Un secteur d’une importance cruciale aussi bien pour les pays développés que pour les pays émergents. Les parties prenantes seront également appelées à profiter de l’occasion offerte par  la ratification de l’accord de paris et la Cop 22 qui se veut la Cop de l’action, afin de se pencher sur des solutions aussi rapides qu’efficaces afin de faciliter cette transition mondiale vers une énergie plus propre et d’en démocratiser l’accès.

- Le Transport : en 2010, le Transport a représenté 14% des émissions mondiales des gaz à effet de serre et 23% des émissions liées à l’énergie. Le transport est encore presque totalement dépendant des combustibles fossiles (96%) et représente 60% de la consommation mondiale de pétrole. Et en raison d’une demande croissante en transport, les émissions pourraient doubler d’ici 2050. l'objectif serait de renforcer le rôle des transports dans les plans d’action nationaux des pays – les contributions nationalement déterminées qui constituent la clé de voûte de l’Accord de Paris- pour lutter contre le réchauffement climatique.

A côté de ces thématiques, les marocains ont multipliés les stratégies pour la réduction de gaz à effet de serre, avec la fabrication d'étoffes et vêtements écologiques. 



Depuis Marrakech Solange Nyenyezi



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